Alors, avant de vous faire bourrer le mou par mes amis @coquelicots_ un petit mot sur les #metabolites de #pesticides, je ne met pas volontairement d'* car cela concerne aussi les #pesticides #bio

voila le lien vers le document guide pour les évaluer ec.europa.eu/food/sites/foo…

je l'appellerai 221/2000 par la suite. Donc cela fait bien depuis les années 2000 qu'ils sont étudiés et évalués. Ce sont les #metabolites retrouvés dans les eaux souterraines

donc de boisson potentiellement. Donc dans l'eau du robinet. Bon heureusement que les #pesticides se décomposent en métabolites, sinon on en retrouverait partout et ça serait vraiment un problème.
Donc on étudie toutes les transformations

dans le sol, les plantes, lors de l'application, chez l'animal pour identifier les #metabolites qui peuvent être formés. Avec les progrès analytiques de maintenant je peux vous dire qu'on en retrouve beaucoup et pas que dans les eaux, mais ils sont étudiés pareil.

En préambule, la limite dans les eaux pour une substance active ou un #metabolite pertinent et de 0.1 microgramme par litre, et 0.5 microgramme par litre pour le total de tous. Autant vous dire que ce n'est pas grand chose

(plus d'un million de fois moins qu'un cachet d'aspirine dans un verre d'eau). Ces limites ne sont pas des limites toxicologiques. Elles ont été fixée par rapport aux limites analytiques de l'époque. Donc s'il y a un dépassement cela ne veut pas dire qu'il y a un #risque

pour tous les #metabolites on va regarder s'ils sont pertinents (donc s'ils doivent être recherchés). je vous décode la 221/2000. Première étape : ils ne doivent pas avoir de propriétés biologique, c'est à dire ne pas avoir la même action que le parent

donc pas d'action insecticide si la molecule mère est un insecticide, etc pour toutes les familles de molécules. Sinon pouf il est pertinent.

2eme étape, il ne dois pas être genotoxique, donc des tests sont fait sur chaque métabolite qui pourrait dépasser les 0.1 microgrammes

et là aussi, si un des tests est positif, paf, pertinent.

Enfin 3 eme étape, ils ne doivent pas avoir les propriétés toxiques du parent, là aussi des tests sont fait pour comparer leur toxicité. S'ils sont plus toxiques ou d'une toxicité plus importante, repaf, pertinents.

donc on a a la fin du processus les métabolites pertinents qui ne doivent pas dépasser les 0.1 microgrammes s'ils remplissent au moins une des trois conditions susmentionnées. Les autres ne sont pas considérés pertinents mais leur toxicité est tout de même evaluée

comme montré dans la suite du 221/2000. ils sont considérés non pertinents donc n'ayant aucune activité toxique ou presque. S'il ont en démontre une on calcule un VMax, valeur maximum a ne pas dépasser dans les eaux pour ne pas avoir de #risques.

là c'est une valeur toxicologique car elle est comparée à la DJA. elle est souvent d'un ordre de grandeur largement supérieur au microgramme, plutôt du milligramme... donc faut en mettre du #pesticide...pour atteindre ça.

ET pour la petite histoire, cela devrait s'appliquer à tous les #pesticides, il y a un petit veinard qui échappe à ce document : le #cuivre. La limite de potabilité est à 2 milligrammes par litres, 2000 fois plus qu'un #pesticide * ou qu'un de ses métabolites

donc la poutre, la paille.... mais nos @coquelicots_ et leur gourou nico vont nous montrer encore que les #metabolites ne sont pas étudier et faire marcher la fabrique de la peur.
Merci d'avoir été jusque là. Pour plus de précisions, je reste à votre disposition.

qqun peut me faire un threadreader va vraiment falloir que j'apprenne....